Appareillage
Eclaireuses Eclaireurs de France
Groupe Lapérouse de Boulogne-Billancourt

Avant propos de l’Appareillage du 50eme Anniversaire

Un petit hommage à Chevreau qui nous a quitté cette année. Cet article était en 1ère page d’un Appareillage tiré spécialement pour l’occasion du cinquantenaire du groupe en 1995.

Voilà cinquante années que notre groupe existe. Parfois fier navire, parfois frêle radeau, il a traversé notre fin de siècle par la bonne volonté de chacun. Cet Appareillage spécial 50ème essaye de retracer son parcours. Gourmands de changement, on s’imaginera de vieux éclaireurs impeccables des débuts ou des vieux babas-cools des années soixante-dix. On découvrira une histoire officielle peuplée d’anecdotes et de changements de locaux, une liste inexorable de camps.

Pourtant, derrière chacun de ses camps, se cache une énergie considérable développée par quelques bénévoles afin de former des jeunes sur le plan physique et moral suivant les principes du scoutisme.

Tout cela n’a pas changé, tout cela a évolué.

Le groupe Lapérouse est un groupe d’éclaireurs laïcs traditionnels. Dans les années de l’après-guerre, dans l’élan de la reconstruction, le scoutisme était en vogue. On avait sans doute pas le sou, pas le matériel. Mais, après ces années sombres durant lesquelles le scoutisme avait été interdit, quelques éclaireurs se regroupèrent autour de Pierre LEVY et fondèrent notre groupe. Ils créèrent une revue « Appareillage », deux patrouilles, les Ours et les Dauphins qui existent encore aujourd’hui.

Depuis, et avec le temps, ses effectifs ont grimpé, des louveteaux et des éclaireuses nous ont rejoints. Non sans difficulté, les locaux se sont agrandis et modernisés par déménagements successifs. Les effectifs se sont stabilisés autour d’une centaine. Et tous les quinze jours, les éclaireurs se retrouvent en forêt. Tous les ans des camps sont organisés, certaines fois à l’étranger. Une petite structure d’adultes aide les responsables pour l’administration, les finances, l’intendance, le matériel. Et puis, il y a un nécessaire chef, non pas celui qui commande, mais celui qui écoute les autres et qui sait s’en faire écouter. Ce chef nous en avons un champion toutes catégories : Chevreau. Alors, sa modestie va en souffrir, mais nous parlerons un peu de lui : C’est que nous fêtons aussi ses cinquante ans de participation !

Mince, cinquante ans ! Si nous sommes ici aujourd’hui, c’est qu’il a sauvé notre groupe maintes fois. Combien de fois s’est-il retrouvé sans effectif de responsables ? Combien de camps, combien de sorties pour le simple bonheur de la jeunesse ? Mais, tout cela n’est rien, il nous a surtout appris à écouter l’odeur du feu de camp, à prendre le parti des oiseaux et à se mettre la tête dans les étoiles : Le scoutisme ne se discute pas, Il se vit. Chevreau, on t’aime.

Alors, gageons aujourd’hui, que le groupe survivra à son oeuvre et qu’il fêtera son centenaire aussi brillamment que son cinquantième.

Cédric W. (Fennec)

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