Appareillage
Eclaireuses Eclaireurs de France
Groupe Lapérouse de Boulogne-Billancourt

Camp du Bénin 2004 : Le Bilan

vendredi 27 août 2004

benin-2004-2

Bilan du projet de Coopération avec le scoutisme Béninois

Réhabilitation d’une porcherie en logement de fonction
de l’éducateur permanent d’un centre d’accueil de Bohicon

 

1-Identification et préparation

1. Effectif et composition du groupe

Les jeunes ayant participé au projet étaient au nombre de 11 (7 filles et 4 garçons âgés de 16 à 18 ans) et dont deux encadrants.

NOM PRENOM SEXE AGE
DERAPPE LAURENT M 22
LEIBOVICI FLORIAN M 20
GAUDRY LAURELINE F 21
BIZARD ANNA F 20
GIROUARD SOPHIE F 20
SIBY ALHAM F 18
CHAVENEAU ARTHUR M 16
PAUCHON LINE F 21
BUFFART VALERIE F 20
DITTLO GUILLAUME M 20
AUVRAY JENNIFER F 20

2. Quels partenaires ont été associés ici ? là-bas ? Quelles ont été les participations locales effectives au projet (identité des partenaires, effectifs et composition, nature de la participation au cours de cette phase…) ?

En France, notre partenaire essentiel du projet a été l’association Panamafrica qui est situé à Boulogne Billancourt.

Sur place, l’équipe des Scouts du Bénin a assuré la formation théorique et technique des participants au chantier, l’organisation en équipes ainsi que la logistique (organisation des transports de personnes et de matériaux, intendance, coordination des travaux….).

Des habitants d’Abomey (équipe technique de 5 ouvriers professionnels assurant l’électricité, la maçonnerie, la charpenterie et la fabrication de briques) ont participé au chantier en tant que manœuvres rémunérés assurant ainsi l’implication de la population locale au projet.

Le groupe des Scouts du Bénin (14 jeunes de 14 à 19 ans ainsi que 2 chefs d’une trentaine d’année) ont été nos principaux partenaires au Bénin puisque c’est avec eux que l’échange a été le plus important. Il a été amorcé dès le début de la préparation du projet entre les responsables français et béninois correspondant régulièrement par internet afin d’envisager ensemble la future rencontre de leur deux groupes, puis par les jeunes eux-mêmes qui ont choisit de se présenter individuellement et d’entretenir ces premiers liens jusqu’au départ.

Une fois au Bénin, l’échange s’est fait de plus en plus intense, tant pendant les 20 jours de chantier (équipes de travail mixtes, vie quotidienne commune, organisation de veillées et spectacles,…) que lors des autres temps de notre séjour (semaine de découverte).

3. Quels objectifs vous êtes-vous fixés ? Quels projets personnels ou collectifs ont motivé le projet ? Dans quel contexte le projet a-t-il été élaboré ?

Ce projet avait pour objectif de faire vivre à des jeunes l’aventure interculturelle, mais également de les faire participer à une action de solidarité internationale, cherchant ainsi à les sensibiliser aux réalités du monde et à leur permettre de s’investir en tant que citoyens responsables et solidaires.

Les motivations personnelles des jeunes, découvrir une autre culture, échanger avec des scouts d’un autre pays et participer à une action de solidarité internationale et l’envie des encadrants de concevoir un tel projet, d’amener des jeunes à le préparer, le vivre et le restituer ont abouti à l’élaboration, avec les partenaires, de ce chantier de réhabilitation des sols et de reboisement et à sa réalisation commune.

Nous avons mis en en place ce projet avec le soutien d’un groupe éclaireurs de la région d’Auvergne Limousin qui avait effectué une première tranche de travaux. Nous avions pour objectif la réfection de la porcherie et la construction du foyer social des permanents sociaux du centre d’accueil pour jeunes déshérités à Bohicon (près d’Abomey).

Ce centre permet d’assurer une prise en charge socio-éducative des enfants identifiés. L’objectif est de lancer la phase d’accueil et de soutien dans leur formation scolaire et/ou professionnelle à partir de Septembre 2004.

4. Quelles activités ont été menées pour sensibiliser le groupe à la culture du pays d’accueil, aux problématiques Nord-Sud, à la relation de partenariat ? Quelles autres activités ont été mises en œuvre pour préparer le projet ?

La sensibilisation du groupe à la culture béninoise s’est faite par l’intermédiaire de plusieurs activités :

  • Visite du musée africain à Paris
  • Dégustation de plats culinaire Béninois
  • Recherche personnelle en bibliothèque par l’intermédiaire des études universitaires de certains membres
  • Découverte des problèmes entre Nord et Sud.

Chaque jeune a eu l’occasion de manière personnelle d’effectuer des recherches sur le Bénin et sa population que ce soit par internet ou à l’occasion d’entretiens avec des béninois vivant en région parisienne. Une fois ces informations récoltées, ils se sont retrouvés par petits groupes et les ont synthétisées aboutissant ainsi à l’élaboration de plusieurs articles ( concernant l’histoire du Bénin, ses différentes ethnies, sa cuisine…)

Suite aux rencontres avec de jeunes béninois ayant eu lieu dans le cadre de l’élaboration du journal, nous avons choisi d’organiser ensemble un repas. Ce repas a été préparé en commun par les béninois et les jeunes participant au projet et a été l’occasion d’un débat riche sur la politique actuelle du Bénin, les mœurs et coutumes qui y sont pratiquées, la religion. Cette rencontre a permis aux jeunes d’obtenir des éléments de réponse à leurs premières interrogations, d’éveiller leur curiosité sur d’autres aspects jusqu’ici non considérés, et enfin de les sensibiliser à la culture du pays d’accueil.

Les jeunes et les encadrants, déjà sensibles aux problématiques Nord-Sud, ont bénéficié d’un week-end de formation aux problématiques interculturelles mené par deux étudiantes en DESS de « psychologie interculturelle ». Celui-ci, de manière ludique a permis aux jeunes d’expérimenter différentes situations d’échange et de communication et ainsi d’en réaliser les difficultés. Il a également été abordé, au cours de ce week-end, la question des préjugés et des attentes avant le départ. Cette formation est apparue très utile tant pour la dynamique du groupe que pour l’appréhension des relations avec les partenaires du Sud, avec lesquels les correspondances engagées s’en sont trouvées facilitées.

D’autres activités ont permis la concrétisation du projet, notamment diverses opérations de financement (journal, paquets cadeaux, …), des réunions permettant la mobilisation autour du projet et la répartition des tâches, ainsi que des week-end enrichissants la cohésion du groupe.

5.Quelles ont été les difficultés éventuellement rencontrées lors de cette phase ?
Au cours de la phase de préparation, plusieurs difficultés ont dû être surmontées.

Tout d’abord, il s’est révélé difficile de réunir tous les participants de manière régulière compte tenu des multiples activités de chacun, ce qui pourtant est très vite apparu nécessaire (bilan régulier sur l’avancée du projet, définition des actions futures, répartition des tâches au sein du groupe…)

Trouver des actions de financement permettant de réunir les fonds nécessaires à la réalisation du projet n’a pas toujours été évident. Certaines opérations se sont révélées peu fructueuses et demandaient beaucoup d’énergie et d’investissement de tout le groupe, ce qui eu pour conséquence, parfois, de démotiver les jeunes.

Enfin, nous avons eu parfois des difficultés pour communiquer avec les partenaires qui, notamment au Sud étaient parfois difficiles à joindre durant la préparation, même si Internet facilite désormais les contacts.

2 – Réalisations

1. Localisation précise :

Le chantier a été réalisé au Bénin Niger, dans la région Zou Collines sur la commune de Bohicon (Abomey). Nous avons été hébergé au Collège CEG2 – Foyer du Scoutisme Béninois.

2. Durée de l’opération (et dates) :

Notre séjour au Niger a duré 27 jours (du 3 au 30 Août 2004) dont 20 jours sur le lieu du chantier (du 3 au 23 Août).

3.Quelles activités ont été réalisées par le groupe (travaux, voyages, rencontres,…) ? A préciser de façon détaillée.

Après deux jours d’acclimatation à Abomey, l’équipe EEDF et l’équipe des Scouts du Bénin ont démarré lé chantier. Les activités se sont divisés en plusieurs parties : la maçonnerie la fabrication de brique et tout ce qui concerne la toiture et les finitions, le travail de l’acier et de la tôle, la pose et la peinture de portes et de fenêtres et la peinture, intérieure et extérieure.

En 20 jours, nous avons ainsi dépassé les objectifs, c’est-à-dire :

  • faire le dallage au sol,
  • surélever les murs,
  • casser des cloisons et refaire la toiture,
  • poser les portes,
  • faire le crépi, de la plomberie et de l’électricité,
  • peindre les murs (intérieurs et extérieurs),

Organisés en équipes, nous avons permuté quotidiennement sur les différentes tâches de vie quotidienne du camp (ravitaillement en eau, cuisine, nettoyage et entretien du camp). Nous avons pu vivre l’échange notamment par le biais de l’organisation de veillées et d’un spectacle (présenté aux villages environnants).

Après le chantier, l’équipe EEDF et l’équipe des Scouts du Bénin ont démarré ensemble pendant une semaine une phase de découverte qui a concerné principalement les visites d’Abomey, de Porto Novo, de Ganvier, de Ouidah, de Parakou et du massif de l’Atakora. C’est durant ces derniers jours que les jeunes ont pu approfondir les affinités nées durant le camp et découvrir un autre Bénin.

La vie sur le chantier et le séjour de découverte nous ont permis d’appréhender divers aspects du Bénin, et ainsi les activités prévues et suffisamment variées ont répondu à nos attentes.

4.Quel type d’accueil a été réalisé sur place : collectif/semi-collectif/accueil personnalisé/familial… ? A préciser.

Nous avons tous été hébergés de manière collective dans le Collège CEG2 où le Scoutisme Béninois a un foyer. Nous avons campé dans la cour de l’école avec les Scouts du Bénin.

5. Difficultés éventuellement rencontrées en ce qui concerne l’hébergement, les déplacements, les conditions sanitaires…

La plupart des pays d’Afrique noir dont le Bénin connaissent des problèmes d’hygiène alimentaire du fait d’un manque d’eau traitée. De ce fait, beaucoup d’aliments ont posé des problèmes de santé chez certains membres mais aucun cas dangereux. Le mois d’Août est une petite saison de pluie donc la chaleur est supportable et les moustiques moins nombreux.

Les déplacements ont parfois été difficiles à organiser (nécessité de faire plusieurs véhicules car groupe nombreux, routes parfois endommagées par les intempéries). Le manque de commodité et la difficulté de l’approvisionnement en eau nous a permis de réaliser la rudesse de la vie au Bénin et le courage de la population qui y vit, mais, n’étant pas habitués, cela nous a parfois fatigué. Nous avons du tenir compte de ces données afin d’adapter notre rythme de vie ainsi que le rythme du chantier et aménager des temps de repos importants permettant à chacun de récupérer.

Cependant, l’avis de chacun est que tout occidental devrait un jour venir dans un de ces pays pour comprendre le monde dans lequel il vit.

6. Quelles ont été les participations locales au cours de l’action (identité des partenaires, effectifs, nature de la participation) ?

Sur place, l’équipe des Scouts du Bénin a assuré la formation théorique et technique des participants au chantier, l’organisation en équipes ainsi que la logistique (organisation des transports de personnes et de matériaux, intendance, coordination des travaux….).

Des habitants d’Abomey (équipe technique de 5 ouvriers professionnels assurant l’électricité, la maçonnerie, la charpenterie et la fabrication de briques) ont participé au chantier en tant que manœuvres rémunérés assurant ainsi l’implication de la population locale au projet.

Le groupe des Scouts du Bénin (14 jeunes de 14 à 19 ans ainsi que 2 chefs d’une trentaine d’année) ont été nos principaux partenaires au Bénin puisque c’est avec eux que l’échange a été le plus important. Il a été amorcé dès le début de la préparation du projet entre les responsables français et béninois correspondant régulièrement par Internet afin d’envisager ensemble la future rencontre de leur deux groupes, puis par les jeunes eux-mêmes qui ont choisit de se présenter individuellement et d’entretenir ces premiers liens jusqu’au départ.

Les 14 jeunes scouts béninois étaient présents quotidiennement sur le centre et la participation était mélangée entre les français et les béninois que ce soit pour la construction que les activités de vie quotidienne telles que les repas, les douches, le logement.

Nous avions signé un protocole d’accord lors de la mission exploratoire qui avait permis d’identifier les responsabilités et tâches des partenaires impliqués dans ce projet.

7.Quel bilan global tirez-vous de cette expérience, en termes qualitatifs ? Comment mesurez-vous son impact auprès des jeunes participants ? Auprès du terrain ?

Sur place, le groupe s’est rapidement rendu compte des différences entre leur pays et celui dans lequel il se trouvait. Une nette différence entre Nord et Sud. L’échange a permis un mélange rapide et la frontière sociale a été rapidement brisée.

Cette expérience a été considérée  » à chaud  » comme globalement positive par tous les partenaires. Le désir de rencontre, la préparation de l’échange et l’enthousiasme de tous les participants ont fait de ce séjour une expérience forte et enrichissante, au cours de laquelle chacun a pu donner de soi, recevoir des autres et finalement vivre la différence et le partage.

Il est donc apparu que ce projet tel qu’il a été réalisé, a correspondu aux objectifs fixés en communs par tous les partenaires lors de sa préparation :

  • permettre à des jeunes de culture différente d’apprendre les uns des autres, de se rencontrer, d’échanger,
  • réaliser une action de solidarité internationale utile et durable tout en favorisant l’implication de la population locale.
  • Développer un partenariat fiable au sein duquel chacun, qui en trouvant sa place, puisse faire profiter de ses compétences particulières et s’enrichir de celles des autres et parvenir ainsi à une complémentarité utile pour le projet

De plus, chaque participant (jeunes, responsables, scouts béninois) s’est engagé dans ce projet avec des objectifs personnels.

Lors du week-end de préparation chacun des participants français avait évoqué ses peurs mais surtout ses attentes, nous les avons confronté et il est apparu que chacun partait avec des objectifs différents et personnels. C’est pourquoi, une fois de retour en France lors d’un week-end de bilan, nous avons trouvé important que chacun repense à ses objectifs de départ et ainsi qu’il puisse prendre conscience de ce que lui a apporté ce projet. Pour beaucoup d’entre eux, c’est l’échange qui était au centre de leurs attentes. Ils ont pu au travers de ce projet se rendre compte de l’influence de la culture sur les relations humaines. En effet, dans nos échanges, la différence culturelle s’est faite souvent sentir, provoquant parfois quelques incompréhensions de part et d’autre mais le plus souvent elle a incité au débat et donné l’occasion à chacun de s’enrichir des différences de l’autre. Cette expérience a ainsi permis à chacun de tendre vers une plus grande ouverture d’esprit mais également de réaliser que, malgré cette diversité, la communication et le partage sont possibles et les rapports d’autant plus intenses.

Il est ressorti également au cours de ce bilan que certains, ayant découvert d’autres modes de penser, d’autres conditions de vie, ont, une fois en France, relativisé les leurs. Enfin, cette expérience a enrichi leur réflexion, notamment en ce qui concerne les problématiques Nord/Sud, leur permettant d’appréhender différemment leur quotidien.

3 – Restitution, valorisation et bilan de l’action au retour

1. Quel types de restitution et de valorisation avez-vous entrepris ? Sur quels thèmes ? Avec quels supports ? En direction de quels publics ? Avec quels partenaires ?

Outre la restitution aux associations porteuses du projet et aux partenaires techniques et financiers sous forme de comptes-rendus et de témoignages, nous avons fait le choix de valoriser notre action par le moyen d’une exposition sur panneaux et le montage d’un film.

Un des membres du groupe fait actuellement des études de cinéma et projette le montage officiel d’un court métrage sur le projet et le Bénin en général.

Un autre membre du groupe fait partie d’une troupe de danse Africaine et projette la mise en scène d’un spectacle de danse africaine sur l’histoire des Béninois de Bohicon. Le public visé étant principalement les enfants âgés de 6 à 18 ans.

Par ailleurs, nous espérons sensibiliser par ce biais un large public (famille, membres des E.E.D.F, élèves de collège et de lycée et grand public…) aux projets de solidarité internationale et pour cela nous avons construit une exposition autour de plusieurs thèmes :

  • « Le Bénin et ses visages »
  • « Le chantier, exemple de solidarité internationale »
  • « La vie quotidienne, de l’échange au partage ».

2. Avez-vous associé des partenaires ? Si oui lesquels et quelle a été la nature de leur participation ? Sinon pourquoi ?

Nous souhaitons associer à cette phase de restitution et valorisation, plusieurs partenaires :
*Le groupe local de Boulogne et la structure régionale des E.E.D.F. qui nous a soutenu dans la mise en place de l’exposition,
*Notre parrain le « secteur international » de l’association qui, ayant suivi notre projet de la préparation à la réalisation, nous aide à le rendre accessible et utile, dans un but d’une socialisation,

De nombreuses institutions publiques (lycées, collèges, mairies) sont intéressées pour présenter notre exposition. Nous avons d’ores et déjà contacter différentes structures de jeunesse comme la M.J.C qui semblent être d’accord pour la diffuser.

L’Association des Anciens Eclaireurs a participé financièrement mais projette différents apports en nature sur le terrain. La plupart des membres de cette association établissent des relations étroites avec les scouts du Bénin.

3. Quel suivi a été envisagé ? Avec le groupe ? Avec les partenaires du Sud ? A court et long termes ?

Les différents partenaires ont convenu que le suivi du chantier serait essentiellement assuré par le comité d’administration du centre. Des rencontres pour le suivi de l’action et pour la mise en place éventuelle d’autres projets communs ont été prévus entre les partenaires du Sud et du Nord. Le groupe éclaireur reste en contact avec eux pour se tenir au courant des évolutions du projet.

Le projet « Dokpe Alodo » se structure sur un projet de partenariat de long terme. Un parrainage a été mis en place pour les enfants actuellement internes au centre. Ces enfants sont un coût pour le scoutisme béninois et il est donc nécessaire d’apporter les fonds nécessaire à la gestion de l’entretien de ce centre. Un comité d’administration a été mis en place. Celui ci a pour objectif de se réunir 3 fois par an et doit permettre de faire le bilan des activités du centre, de sa situation financière et de pouvoir prendre des décisions. Il comprend les permanents sociaux du centre, le commissaire général du Scoutisme Béninois, le commissaire régional du scoutisme béninois, le trésorier du centre, les animateurs locaux et les français présents sur le chantier au moment de la réunion.

La pérennité du centre est l’un des objectifs prioritaires. C’est, aussi, un autofinancement du centre qui est souhaitable à moyen terme grâce à la vente des fruits du vergers acquis sur le terrain du Scoutisme Béninois ( manguier, bananier), la vente de la volaille ( poulets, coqs, chèvres) et la création d’un cyber café grâce à l’envoie de matériel informatique.

4. Quel bilan, quelle évaluation, quelles suites sont envisagés pour ce projet et ses participants, à moyen et long termes ? Selon quels critères ?

Le bilan réalisé « à chaud » sur place avec les participants a été positif : expérience riche pour tous, échanges humains et culturels importants, objectifs de l’action réalisés, partenariat concluant.

Outre ce premier bilan qui a été réalisé sur place, de nombreuses évaluations et compte-rendus de l’action ont eu lieu et vont suivre avec tous les partenaires techniques ou financiers.

Une première réunion du Conseil d’Administration du centre a eu lieu et a fixé les grandes lignes du fonctionnement du centre qui a commencé en Septembre 2004 avec 9 enfants.

Nous espérons motiver d’autres groupes de jeunes, notamment des éclaireurs, pour proroger et développer ce projet entre les scouts du Bénin et les EEDF. Il est prévu la mise en place de nouveaux chantiers. Nous avons déjà trouvé deux groupes EEDF pour les actions 2005 et 2006. Les prévisions sont la finition de la clôture que nous avons commencée et la construction d’un bâtiment pour la bibliothèque.

En Septembre 2005, un volontaire du progrès issu des EEDF, basé sur le centre de Lissenzoun, sera mis à disposition du Scoutisme Béninois pour poursuivre le développement de centres socio-éducatifs en direction des enfants des rues.

5.Quels effets démultiplicateurs sont attendus ?

Par l’intermédiaire de l’exposition et de nos témoignages, nous espérons motiver d’autres groupes de jeunes, notamment des éclaireurs, pour proroger et développer ces partenariats entre les scouts du Bénin et les EEDF. Il est prévu la mise en place de nouveaux chantiers. Nous avons déjà trouvé deux groupes EEDF pour les actions 2005 et 2006. Les prévisions sont la finition de la clôture que nous avons commencée et la construction d’un bâtiment pour la bibliothèque.

Nous souhaiterions également que notre projet par le biais de l’exposition touchera un plus large public, incitant au débat et à la réflexion autour des actions de solidarité internationale et autour du concept de développement durable. Eveillant ainsi la curiosité, nous espérons motiver des jeunes à s’investir dans de tels projets.

6.Quel est l’impact du projet sur les participants au Nord et au Sud ? Les perceptions des jeunes sur les pays du Nord et du Sud et sur le développement ont-elles été modifiées et comment ?

L’impact du projet sur les participants a été fort, tant dans l’apport culturel réciproque que dans les liens qui se sont créés.

Le groupe étant composé de jeunes, et pour la plupart, aucun n’étant parti dans un pays d’Afrique noir, ce fut un choc de culture et un changement de structure important. Au niveau de la vie quotidienne, des différences de méthodes de travail, de cuisiner les plats, de participer aux achats quotidiens sur les marchés, l’utilisation des transports. Un film a été monté et plusieurs souhaitent repartir en Afrique. La plupart des participations se sont rendu compte du retard de développement et sur la nécessité de ces pays à avoir accès à l’éducation et à des formations professionnels. C’est l’objectif de ce centre dans l’avenir.

En ce qui concerne les jeunes français, ce projet a éveillé chez eux de nouveaux questionnements, ils ont l’impression d’avoir fait de nombreuses découvertes mais en même temps ont réalisé que cela ne constituait qu’un aperçu de ces problématiques. C’est pourquoi, ils ont tous évoqué le fait qu’ils souhaitaient repartir sur de tels projets, découvrir d’autres pays. Cette première expérience leur a donné le goût de partir en voyage, d’aller à la rencontre d’autres cultures.

De plus, confrontés aux réalités d’un pays tel que le Bénin, leurs perceptions sur les pays du Nord et du Sud ont évoluées avec ce voyage. Ils ont pu réaliser les difficultés économiques fondamentales rencontrées par les sociétés du Sud. Mais pour autant, la joie de vivre des personnes avec lesquelles nous avons vécu cette expérience s’est révélée pour nous tous une leçon de vie et nous permet aujourd’hui de relativiser nos difficultés quotidiennes.

Grille de camps Bénin 2004

JOURS ACTIVITES
2 Août Arrivée au Bénin
3 Août Déplacement à Bohicon
4 Août Installation et visite de Bohicon
5 Août Début du chantier
6 Août Chantier et ouverture officielle
7 Août Chantier
8 Août Chantier
9 Août Repos
10 Août Chantier
11 Août Chantier
12 Août Chantier
13 Août Chantier
14 Août Visite d’Abomey
15 Août Chantier
16 Août Chantier
17 Août Chantier
18 Août Chantier
19 Août Repos
20 Août Chantier
21 Août Chantier
22 Août Chantier
23 Août Fin des travaux+Rangement+Inauguration
24 Août Accueil de jeunes français dans une communauté villageoise
25 Août Accueil de jeunes français dans une communauté villageoise
26 Août Visite de Dassa
27 Août Visite de Ganvié
28 Août Visite de Ouidah
29 Août Journée à Cotonou
30 Août Retour en France

benin-2004


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *