Le camp d’été vécu par Huan
Appareillage est ravi de vous présenter le reportage de notre ami éclaireur Huan de la patrouille des Ours. Voici son témoignage sur le camp d’été 2013 qui s’est déroulé à Herbitzheim.
Il a également été publié sur le site e-journal de boulogne billancourt e-bb.
La rentrée est là depuis déjà 5 mois et on a tous un regard nostalgique pour ces belles vacances d’été. Moi, je suis allé aux éclés, ce qui aggrave d’ailleurs ma nostalgie.
Imaginez trois semaines dans un pré, loin de la ville, la pollution, le bruit, le stress, l’ennui… avec des amis et même plus que des amis : des compagnons qui sont répartis en six patrouilles de 8 éclés en général qui se surpassent dans différentes épreuves.
D’abord, le camp commence par trois jours de construction de la meilleure table possible car nous y prendrons tous nos repas. Vous verrez qu’avec un peu d’expérience et une équipe solide, on peut faire de sacrées choses.
Généralement ce qui suit est le COCU (COncours CUisine) : on a toute la journée et 50 euros pour faire un dîner pour toute la patrouille et 2 responsables (qu’on appelle les respons) avec entrée, plat et dessert autour du thème du camp, qui était cette année le Moyen-âge. Pas le temps de déjeuner alors on jeûne avec la cuisine qu’on prépare sous le nez. Mais le soir on s’endort (avec les dents du fond qui baignent).
Le jour des Olympiades est certainement le plus sportif du séjour. Les Olympiades des éclés comportent un relais, des mini jeux, un parcours du combattant dans la forêt et un tournoi de Sioule qui est le jeu typique des éclés : une sorte de rugby sans règles (mais pas de crainte on reste fair play).
Ensuite a lieu le grand jeu : 3 jours que l’on passe dans un bois proche et qui ressemble à une survie entre patrouilles. Les responsables distribuent la «bouffe» au cours de jeux. Le jeu dure 24h/24h pendant 3 jours, ce qui oblige à faire des tours de garde la nuit, des attaques surprises, des stratégies à élaborer… A la fin de ces 3 jours, un peu de repos s’impose !
Pendant la grande aventure, on marche une soixantaine de km durant 2 jours pour avoir une activité surprise le troisième : spéléo, rafting, karting, accrobranches…
L’exploration ressemble un peu à la Grande Aventure, sauf qu’on est tout seul avec sa patrouille, ce qui tisse encore plus de liens. Chaque patrouille se dirige vers une petite ville, ou un village pour y découvrir la région, la population. Nous devons revenir avec un rapport sur nos découvertes, des anecdotes et un compte-rendu financier.
On profite aussi de l’explo pour faire le plein de choses (essentielles). Je parle bien sûr de toutes ces cochonneries : soda, pizza, bonbons, chips, Nutella…
A notre retour a lieu la journée commune pour apprendre aux louveteaux (groupe de 8 à 11 ans) la vie d’éclaireur. Puis la journée en ville pour dépenser notre argent de poche rescapé de l’exploration, et éventuellement acheter un petit souvenir pour ses parents.
A la fin du camp, tout le monde se retrouve autour d’un immense feu (dont le bois vient parfois de nos tables détruites). Chaque patrouille présente un petit numéro alterné de chants. Les respons nous annoncent les résultats de challenge, mais on n’y attache pas beaucoup d’importance, l’important, c’est de participer !
Chaque semaine a lieu une journée repos pour aérer les épreuves et aussi laver son linge sale.
A propos de la vie quotidienne, chaque patrouille cuisine sur son feu et mange sur sa grande table (ensuite faut faire la vaisselle à l’ancienne). On dort tous sous une grande tente chaleureuse. On a de belles douches «froides», construite par les respons pendant le pré-camp. La bonne humeur est toujours là mais il ne faut pas croire que chaque jour est paisible : il y a parfois des démâtages de tente la nuit, taggage de table, salage de sirop de pêche… l’imagination est aussi là !
S‘il y a bien une différence avec une colonie de vacances, c’est celle-là : Au départ de la colonie, on est stressés par la peur de ne pas se faire assez d’amis et de rester tout seul. Alors qu’au départ du camp des éclés, on n’est pas stressés mais pressés d’arriver pour s’éclater avec ses potes.
Qu’en pensez vous, ça donne envie non ? Un bon bol d’air frais ! Alors venez nous rejoindre au groupe EEDF Lapérouse si vous avez entre 6 et 16 ans (sinon vous pouvez cuisiner pendant le camp pour les lutins et les louveteaux). Plus on est mieux c’est. Et puis pendant toute l’année, il y a aussi des sorties en weekends.
Huan
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