Le camp des éclaireuses à Saint-Cirgues 1964
Article tiré de la revue du groupe « Appareillage » – Numéro de Janvier-Février-Mars 1965
Nous sommes parties le Dimanche 12 Juillet au matin. Tout le monde était de joyeuse humeur. Nous faisons connaissance avec groupe de SOISY. Le camp s’annonce très bien. Nous arrivons à SAINT-CIRGUES vers 18 heures et installons notre camp, mais déménageons le lendemain par crainte d’incendie, commençons les installations; pendant quatre jours nous travaillons dans une chaleur torride. Mais bientôt arrive la période des jeux, des excursions des ateliers et surtout des « explos » !
Qui ne se souvient de la « main noire », de l’enlèvement de Sylvie, l’éclaireuse de Soisy, avec ses pétards, le mercurochrome et
l’angoisse des éclaireuses et surtout qui ne se souvient du soir où, devant un immense feu, Nadia a prononcé sa promesse. Minute émouvante où nous nous sentions si proches les unes des autres et pour une fois tout le monde gardait un silence profond,
Nous avons fait des excursions. Le Gouffre de Padirac : impressionnante grotte illuminée, mais dont la beauté était en partie gachée par les poteaux et fils électriques, puis la grotte de PECH MERLE, nous nous arrêtons près de « Rocamadour » pour admirer ce village très pitoresque. Mais ce qui nous laissera le meilleur souvenir : les « explos ».
Nous avons fait un camp volant assez mouvementé : Une nuit que nous dormions à la « belle étoile » près du village à Tronquière, nous sommes réveillées en sursaut par le tonnerre. Tout le monde plie bagage. Non loin de là se trouve un camp scout. Nous n’avons pas d’autre solution que d’aller demander refuge au chef du camp. L’accueil est assez froid. Nous réussissons à nous caser dans des tentes à ravitaillement, parmi les pommes de terre et les conserves; ce n’était guère agréable mais nous avions un abri. Le lendemain à 6 heures, les chefs scouts nous réveillent pour nous faire partir « avant le lever des garçons » !! précautions qui nous font beaucoup rire.
Nous sommes revenues à Saint-Cirgues sans autre incident. Nous gardons un bon souvenir de l’explo de patrouille sauf peut être Véronique qui est revenue avec des ampoules aux pieds; elle ne pouvait plus marcher, sauf pieds nus. Mais les pied s’abiment vite.
Nous sommes revenues a 21 heures au camp.
Nous avions fait le chemin du retour très vite, au milieu des éclairs et du tonnerre et nous nous demandions à chaque instant si nous allions nous faire tremper mais nous sommes arrivées au camp au moment où il commençait à pleuvoir.
Ce camp s’est bien passé, nous ne gardons que les bons souvenirs et oublions les mauvais. Nous faisons déjà des projets pour l’été suivant. Qui sait, nous irons peut etre en Savoie; c’est déjà envisagé
Patrouille des Cerfs.
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